Les opéras napolitains de Rossini

On peut dire qu’à Naples, après l’Elisabeth, les pièces de Rossini n’ont réussi qu’à force de génie. Son principal mérite était d’avoir un style différent de celui de Mayr et des autres compositeurs savants et sans idées qui l’avaient précédé. Dans le genre ennuyeux de l’opera seria, il portait une vie inconnue avant lui. Peut-être, sans le mécontentement public contre Barbaja et tout ce qui tenait à son entreprise, Rossini se serait-il négligé.       

Stendhal, Vie de Rossini, chapitre XXXVI.


Paul-André Demierre
Né à Fribourg en mars 1951, il a été l’élève des conservatoires de Fribourg et de Genève pour le piano, les branches théoriques et l’orchestration, avant d’entrer au Conservatorio «Giuseppe Verdi» de Milan dans la classe de direction d’orchestre orientée vers le théâtre lyrique. Docteur-ès-lettres de l’Université de Fribourg en section musicologique, il a consacré son mémoire de licience et sa thèse à Gioacchino Rossini. Depuis septembre 1991, il est producteur à la Radio Suisse Romande Espace 2, notamment des émissions Vocalises, Avant-Scène et A l’Opéra.

2010
Format A5, 284 pages

ISBN: 2-940310-39-4
Prix: 44.95 CHF


Reflets de la presse

Musicologues, historiens et simples amateurs peuvent ainsi faire leur miel de cet ouvrage à tous égards exemplaire, dans lequel le sérieux de la recherche s’accompagne de rares vertus pédagogiques. Indispensable, désormais, pour quiconque veut replacer Rossini dans son cadre d’époque. / Pierre Cadars, Opéra Magazine, n° 70, Paris, février 2012

La rigueur des analyses, avec de nombreux exemples musicaux, et la rare qualité de l’iconographie, font de cet ouvrage une référence absolue sur Rossini. / André Segond, Opéra Marseille / Editions Autres temps, Gemenos, 2011.

Tout à fait remarquable. / Bruno Peeters, Crescendo, Bruxelles, décembre 2011 / site de Crescendo – entrer

jokercrescendo