Les ballets de la cour de France au XVIIe siècle

Par le ballet donc, on s’instruit de l’Antiquité, en se divertissant du siècle ; on ramène les temps les plus reculés, on fait revivre les personnes mortes, on donne du corps aux pensées les plus arbitraires et par un secret précieux qui peut enrichir toutes sortes d’objets, il n’y paraît rien qui ne soit embelli? rien de si louable ou de si beau, dont on ne puisse régaler une assemblée et la faire jouir durant quelques moments de toute la félicité des meilleurs temps? Il peut, dans une nuit, représenter les plus beaux jours de quelques jeunes amants; étaler aux yeux les richesses des diverses saisons ; abréger ou réduire à son point les diverses monarchies du monde.

Michel de Pure, 1668


Georgie Durosoir
Musicologue, docteur ès lettres, Georgie Durosoir est professeur à l’Université Paris-IV Sorbonne et chercheur associée au Centre de Musique Baroque de Versailles. Ses travaux, livres et éditions musicales, portent essentiellement sur la France et l’Italie, notamment dans la première moitié du XVIIe siècle. Elle a publié plusieurs ouvrages sur le madrigal italien, l’air de cour, la musique vocale baroque.

2004
Format A5, 160 pages

ISBN: 2-940310-11-4
Prix: 20.90 CHF


Reflets de la presse

Jeu de plaisirs et de masques, fête du goût et du raffinement, le ballet royal portait le divertissement au plus haut point. Né sous Henri IV, il s'établit sous Louis XIII et atteint son apogée sous Louis XIV, c'est tout ce parcours que nous fait découvrir avec clarté et une riche documentation (notamment nombre d'illustrations) cet ouvrage essentiel et passionnant. / Philippe Herlin, Concertonet, 19 février 2004 / site de concertonet – entrer

L’histoire du ballet de cour, qui couvre une période de 1590 à 1670, est relatée dans cet ouvrage bien documenté et facile d’accès. / Jacques Freschel, La Marseillaise, Marseille